Extrait du journal

s MM. nos adversaires ont donné avec une vigueur et une discipline impressionnants. M. de Kerillis n'appelle plus le ministre des ^ affaires étrangères que Flandin-laiGuerre, car, même en ses injures, M, de Kérillis manque- d'imagination. M. Franklin-Bouillon, propliétique et désespéré, a dénoncé la bassesse d'un régime parlementaire où l'alliance de modérés et de radicaux ne s'est pas faite, pour une fois, au détriment de notre parti. M. Fernand-Laurent a mouchardé le général Maurin comme l'employé des marchands de canons, et assuré sans rire que c'était la fin de la probité publique si un ancien commandant supérieur de l'artillerie devenait le conseiller technique d'une firme spécialisée pour partie en la production de matériel lourd de guerre. Et tous ces discours, comme tous ces articles, ont abouti à la même conclusion : peu nous importe la composition de votre équipe, elle ne contient plus M. Pierre Laval, nous ne pouvons plus avoir confiance cil elle....