Extrait du journal

Pourtant, l'avion qui devait le transporter de. Toul à Clermont-Ferrand, M. Bokanowski l'avait emprunté à l'une de nos compagnies aériennes les plus réputées. Il devait voyager de conserve avec le directeur technique de cette compagnie. C'est dire que l'appareil avait dû être choisi, le moteur revisé avec autant de soin qu'il était possible. Le pilote, Hanin, avait été pris parmi les plus habiles d'une équipe qui en compte — j'ai pu le constater naguère encore — d'excellents. Alors ? Insuffisance du moteur ? Virage trop hâtif d'un homme trop sur de lui ? Fatalité ? Nous ne le sautons jamais, Mais que fié peut-on craindre pour les autres si, dans notre aviation, la (e fatalité » s'acharne ainsi sur les meilleurs engins et lps meilleurs pilotes 7...