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L’Œuvre, 4 janvier 1923

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L’Œuvre
4 janvier 1923


Extrait du journal

M. Frossard condamne les résolutions de Moscou qui sont « d'une réalisation impossible ou dangereuse ». Il s'indigne contre l'attitude de la fraction de gauche « qui traite le parti communiste comme un pays conquis ». Il croit crue cette attitude « achèvera de ruiner une organisation dont la rapide prospérité nous avait fait concevoir, il y a bientôt deux ans, de magnifiques espérances ». Il finit par une phrase qui, sans doute, retentira profondément au cœur de ceux de ses camarades qui sont encore en proie au même trouble de conscience : « A la veille du 4° congrès mondial, on nous avait avertis qu'il nous faudrait enfin choisir, dire « je peux » ou « je ne peux pas ». Eh bien, je choisis. Je ne peux pas. Il ne mie. reste dès lors qu'à m'en aller simplement, honnêtement.»...

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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Données de classification
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  • chéron
  • frossard
  • léon daudet
  • jaurès
  • sorel
  • célimène
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