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L’Œuvre, 5 mai 1924

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L’Œuvre
5 mai 1924


Extrait du journal

« Souvent, dit encore l'agent, les clients estampée refusent de me donner leurs noms et leurs adresses. Ils redoutent des dérangements et des complications. » On n'est pas plus français. Les chauffeurs qui font la, nuit, affirme encore mon correspondant sont généralement des étrangers. D'autres ne font pas trois courses par semai-ne, — je cite! -. et surveillent leurs associées. Quand un client prétend monter dans leur voiture, ils mettent leur moteur en panne et la pièce est jouée. Parmi ces étrangers sont d'anciens officiers russes déchus par les soviets, —r je cite! ! —- cc Qua,nd on leur demande leurs papiers, ils prennent cela de haut. » Que pense la Préfecture de Police qui donne des permis à tant d'étrangers alors que^beaucoup de Français ne peuvent pas en obtenir... » -...

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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