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L’Œuvre, 6 février 1941

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L’Œuvre
6 février 1941


Extrait du journal

D'abord parce qu'on en avait assez d'être seuls, et de voir se développer, sans résistance, l'effroyable sottise des propagandes anglophiles. Que la France soit ainsi livrée aux imbéciles, c'est tout de même un accident fâcheux. Désormais on va pouvoir faire barrage, on va pouvoir remonter le courant. Dès que la première organisation territoriale sera sur pied, dès qu'on aura établi, dans chaque arrondissement, dans chaque quartier de Paris, dans chaque commune de banlieue, puis dans chaque localité de province, les liaisons nécessaires, une des premières besognes sera la chasse aux bobards, la contre-attaque pertinente et vigoureuse de la raison et du bon sens contre les mots d'ordre de la trahison et les consignes de la dissidence morale....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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