Extrait du journal

Je me refuse à croire qu'il s'en trouve encore pour acclamer en Hindenburg le beau militaire doré sur tranches de lard, tout rouge de sang répandu, et à qui le fait d'avoir été vaincu n'enlève aucun prestige. Les jeunes Allemandes se détournent, espérons-le, de l'idole à clous toute prête à. leur ravir, pour les renvoyer à la boucherie, les hommes de vingt ans qu'elles aiment. Mieux vaut leur donner rendez-vous sous les tilleuls que sous les cyprès. Elles ont aussi des frères à peu près de 'leur âge. C'est la chair fraîche dont les Ogres se nourrissent. Hindenburg en est jin à qui la défaite n'a pas coupé l'âppétit, jaiu contraire. On lui a retiré les bons morceaux de la bouche, à cet affamé. Il en redemandera jusqu'à son dernier jour. Qui a dévoré dévorera....