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L’Œuvre, 10 avril 1933

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L’Œuvre
10 avril 1933


Extrait du journal

J'entends bien qu'il s'agit de faire, des économies et que, « par le jeu des mises à la retraite n, cette mesure permettra d'éliminer des cadres un certain nombre d'officiers — d'officiers que l'exposé des motifs de la loi déclare a priori « inaptes H. Mais le a jeu )J en question ne fait-il de victimes que parmi les inaptes ? Et. s'il s'agit d'éconcmiesl pourquoi les articles précédents du projet' de loi, visant les officiers supérieurs et généraux, n'envisagent-ils la mise à la retraite d'un certain nombre d'entre eux que s'ils en font eux-mêmes la de>?ande ? Des économies ? Bien sûr. Mais est-il nécessaire, par exemple, de conserver à la tête oi s groupes de subdivisions des taéraux qui n'ont que des papiers administratifs à signer — papiers qu'un colonel ou un lieutenant-colonel signerait aussi bien •'iû'éiix ?...

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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