Extrait du journal

« Les moyens d'y parvenir sont simples, disent-ils : il suffit pour cela d'ajouter un alinéa final à l'article 6 de la loi du 10 août 1927, par lequel tout étranger sollicitant la naturalisation française devrait, lui-même, indiquer dans sa requête les modifications qu'il propose d'apporter à son nom pour le « franciser ». La Chancellerie, qui aurait le pouvoir de décision, devrait s'efforcer de « défigurer » le moins possible les noms qui lui seraient soumis aux fins de modification, de telle sorte que les nouveaux vocables aient avec les anciens un lien de parenté évident. En somme, il s'agirait de réaliser d'une manière légale ce que le génie de la langue aurait accompli lui-même, et tout naturellement, si des entraves judiciaires ne s'y étaient opposées. »...