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L’Œuvre, 12 juillet 1939

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L’Œuvre
12 juillet 1939


Extrait du journal

Après l'évocation d'usage des problèmes extérieurs, le Conseil des ministres a décrété une amnistie. L'éponge est passée, pour tous faits commis antérieurement au 10 mai, sur un ensemble de délits" et de contraventions. Pour d'aufres séries d'infractions civiles et .militaires, la grâce amnistiante pourra jouer. Le projet Marchandeau, en somme, légèrement remanié « à la lueur » des débats parlementaires. Ce" n'est assurément pas le large texte de clémence qu'on avait pu souhaiter, pour lé second avènement de M. Albert Lebrun. Mais, remarquait-on dans tes couloirs, ce texte-là vaut tout de même mieux 'que rien....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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