Extrait du journal

Si j'osais aller un peu plus loin dans le paradoxe, j'ajouterais qu'à mon sens la véritable question est de saivoir si nous aurons assez de blé et par conséquent assez de pain cet hiver. Or, voici qu'on nous offre le moyen de faire beaucoup 'plus de pain avec la même quantité de fié, et ce pain, au dire des gourmets, n'en jjst :igue plus délectable. Suppose^ : par exemple, que 'nos stocks de blé représentent seulement neuf mois de consomtnation, avec le,pain ordinaire x; la panification nouvelle nous permettrait 'd'avoir du pain trois mois :de plus avec la même quantité de froment, c'est-à-dire d'éviter trois mois de disette. Ce n'est, bien entendu, qu'un raisonnement par hypothèses, et ces hypothèses sont trop déplaisantes pour avoir rien de commun avec les gracieuses réalités que tout nous laisse prévoir. Mais enfin......