Extrait du journal

Tandis que MM. Briand et Stresemann s'efforçaient, à Genève ou ailleurs, de résoudre au mieux les questions pendantes entre la France et l'Allemagne, et de donner tout son sens à la politique de Locarno, il est arrivé à des ministres français de prononcer devant des monuments aux morts ou à toute autre occasion, des paroles qui étaient beaucoup moins faites pour arranger les choses que pour embrouiller ou compliquer la situation. Ces ministres fussent-ils — et c était souvent le cas — présidents du Conseil, nous n'avons jamais hésité à déplorer et à blâmer leur geste. Quand deux grands pays, par l'entremise de négociateurs qualifiés, essaient de faire entre eux un peu de paix, les trublions, même officiels, devraient se taire....