Extrait du journal

D'abord on D'à pas attendu les 'Allemands, on est parti à Bordeaux, et ce sont eux qui ont rattrapé le gouvernement. Ensuite, on n attend pas les Américains comme des envahisseurs ou des ennemis avec lesquels on s'apprête à traiter SoQUiS le signe de ila défaite nationale. On Se rallie à des gens que l'on croit victorieux, et on espère s'en faire accepter, à tout le moins tolérer, en sauvant quelques meubles et quelques places. L 'c,-Pération n'étant pas simple, de sourdes craintes persistant, malgré certaines ,garanties probablement obtenues en sous-main, on multiplie les appels du pied et les cris de ralliement. Non seulement on rassemble ces bons 'F rançais qui surent pendant quatre ans ne pas se mouiller, pratiquer quotidiennement une collaboration profitable et substantielle, sans pourtant se risquer aux actes publics et aux déclarations officielles. Non seulement on regroupe en un magma gélatineux l'ensemble des mous de tous les partis centristes. Mais visiblement on s'offre comme un bouclier contre tous les extrêmismes : celui de...