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L’Œuvre, 16 novembre 1940

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L’Œuvre
16 novembre 1940


Extrait du journal

Mais, du côté allemand, on nous a donné en clair quelques précisions, que nous ferons bien de méditer. D 'abord, selon la formule du maréchal Goering, l'armée du Reich n'occupe pas pour occuper, elle est une armée d'opérations, elle est en guerre, elle combat. L'unique préoccupation du commandement est donc d'assurer ses transports, son ravitaillement, ses cantonnements,.et sa sécurité. On ne peut lui demander d'accorder la priorité aux besoins civils, et on doit comprendre que d'indispensables précautions soient prises contre l'espionnage. Il n'y a dans l'es mesures auxquelles recourt l'armée allemande aucun esprit de brimade à l'égard des populations françaises, mais la situation a des exigences auxquelles n'importe quel état-major se soumettrait, quelle que fût sa nationalité....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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