Extrait du journal

Nos « représentants » sont partis. Sàns doute on ne s'est guère aperçu de leur départ, et on ne s'apercevra pas beaucoup plus de leur retour. Il y a certainement un peu de mépris dans la décision qui les dispense d'un dernier effort, en les exemptant pour la prochaine session de toute discussion budgétaire ; mais il y a encore plus de calcul : il s'agit d'assurer aux députés qui vont sortir tout le t'emps nécessaire aux préparatifs de leur rentrée au Palais-Bourbon, et, s'ils n'ont plus le loisir de s'intéresser aux affaires de la France, ils n'ont pas trop de dix mois pour s'occuper des leurs....