Extrait du journal

Vous me direz que l'entrée de M. Loucheur dans le •précédent ministère, l'extension de ses pouvoirs dans le présent cabinet, signifient beaucoup de choses qu'il serait intéressant d'examiner. Il y a là peut-être T amorce d'une grande réforme, voire d'une petite révolution ; nous commençons à concevoir, à la faveur de la guerre, qu'un bon ministre est un administrateur, et que s'il nous faut des ■administrateurs, moins férus de politique que d'économie politique tout court, il n'est pas du tout indispensable — la Constitution d'ailleurs ne l'exige aucunement — de recruter le personnel gouvernemental dans les couloirs des Chambres. Mais cela pourrait nous mener assez loin, peut-être jusqu'à Versailles (tous les chemins mènent à Versailles) et j'en ai déjà trop dit. Nous attendrons pour en reparler posément qu'ayant bouté dehors tous les Boches et les censeurs nous nous retrouvions entre nous, en France et en République. Revenons à nos rosés, 'et :ptiisséht-^lïës 'né nous'insnirër que des propos suaves !...