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L’Œuvre, 21 octobre 1936

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L’Œuvre
21 octobre 1936


Extrait du journal

Et on ne rigole pas: car dans le hautparleur on entend soudain une vieille douairière de la Comédie-Française annoncer les imprécations de Camille en y mettant tout le jus de ses deux kilowatts et demi. Ce n'est pas de la radio, c'est de l explication de textes, voire de la leçon dé lecture; et à cinquante ans, on n'a pas toujours envie de retomber en enfance... Sans doute — et fort heureusement — M. Jardinier a esnacé ces exercices d'alerte pieuse. Mais il faut bien avouer que les postes d'Etat sont encore tristes et qu'il reste beaucoup à faire. Des millions ont été versés par les contribuables: ne pourrait-on pas améliorer considérablement les programmes en prenant exemple sur certains postes privés qui ont innové ces temps derniers tels le Poste Parisien et ttadio Toulouse....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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Données de classification
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