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L’Œuvre, 22 juillet 1923

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L’Œuvre
22 juillet 1923


Extrait du journal

Au train de 19 h. 10, qui dessert Bordeaux, Hendaye et l'Espagne, l'affluence était telle que toutes les places se trouvaient louées d'avance. Ce détail n'empêcha pas de vendre des billets à tous les clients qui se présentaient. " Ceux-ci, naturellement, ne trouvèrent pas de place où se caser. Ils vinrent avec quelque vivacité s'en plaindre à un chef coiffé d'une casquette blanche, qu'on m'a dit être le sous-chef de surveillance administrative. J'ignore le nom de ce fonctionnaire, mais je n'hésite pas à le baptiser Roger Bontemps, car il a le moral à l'épreuve de toutes les disgrâces. Quand on lui annonça qu'il n'y avait plus une seule place libre en première classe, il répondit philosophiquement :...

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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