Extrait du journal

Nous ne croyons pas que, dans l'Europe actuelle, on puisse priver les peuples de leur nationalité. Le sang qui a été versé sur le continent européen depuis 300 ans l'a été en vain : la France est restée la France, l'Allemagne est restée J'Allem.agne, la Pologne la Pologne, l'Italie l'Italie. Si, en qualité de nation a.l-sic ialiste, je défends ouvertement cette conception, je le fais également pour le motif suivant : chaque guerre dévoré en premier lieu les meilleurs de la nation. Pour augmenter le nombre des' "habitants d'une nation, il y a d'autres moyens plus naturels e,t plus simples. Il est préférable, par une politique sociale, saine, d'augmenter le nombre des naissances. On obtiendra en quelques années plus d'enfants de sa propre race qu'une guerre ne ferait gagner d'hommes étrangers....