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L’Œuvre, 24 juillet 1944

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L’Œuvre
24 juillet 1944


Extrait du journal

Ainsi apportait-on, comme don de joyeux avènement, une double paix, une double défaite, un double déshonneur, une double catastrophe : l'a soumission aux pires influences bolchévistes, et à la domination capitaliste. L'Europe était promise !à la fois à la guerre civile, à un désordre insensé, et finalement à une servitude totale. Il y avait longtemps q1Je nous sentions venir le coup, et depuis plusieurs semaines le malaise était deVenu physiquement perceptible, même en France. Ne croyons pas, en effet, que notre pavs soit en dehors du circuit : nos Badoglios à nous, et ils sont nombreux, attendaient, haletants d'espoir, l'explosion libératrice....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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