Extrait du journal

Car on doit à ses amis la vérité d'abord. Or, des erreurs, des excès ont - été commis. Graves ? Non, malgré tout le mal qu'on se donne, du côté réactionnaire, pour dramatiser le moindre incident. Mais n'oublions pas que dans un pays comme le nôtre, aucune réforme n'a de chance d'aboutir — et surtout de durer — si elle n'est populaire. Qu'on se garde donc, dès le départ, de toute faute qui risquerait de retourner, non pas contre les réformes, sans doute, mais contre l'application maladroite qu'on en fait, une opinion travaillée par des propagandes intéressées et tenaces !...