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L’Œuvre, 24 octobre 1918

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L’Œuvre
24 octobre 1918


Extrait du journal

Plus encore que d'une crise de matérieL nous souffrons, en effet, d'une crise de circulation. Certes, nous ne sommes pas les seuls ; les Allemands J'n ont une aussi, mais ils ont pris, pour l'a dirnj. nuer, des mesures qui sont connues, entre autres celles-ci : les téléphones ont été multiplies chez eux, pour signaler la marche des trains et surveiller dans le moindre détail l'emploi des wagons ; tout, poste, si éloigné qu'il soit de son centre, y est relié téléphoniquement et les lignes téléphoniques sont assez nombreuses pour ne pas être encombrées ; des voies de dérivation ont décongestionné les gares où des embranchements existent ; on a ainsi évité d'y faire passer des trains qui n'avaient pas besoin de s'y arrêter ; des voies de garage ont été créées, afin de rendre moins fréquents les embouteillages qui, de point en point, se répercutent et finissent par bloquer la voie sur plusieurs dizaines de kilomètres....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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