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L’Œuvre, 26 juillet 1923

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L’Œuvre
26 juillet 1923


Extrait du journal

— Des conditions de travail antihygiéniques au premier chef, qui font nu'un travailleur, dans notre métier, est usé et ne trouve plus d'embauché à quarante ans ; des salaires qui n'ont pas augmenté en proportion de la hausse du prix cle îa vie -,-, ii s'en faut de beaucoup — tout cela ne rend pas la métier tentant. Ajoutez les heures de travail et leur répartition : 9 heures en principe, y compris une heure, toute théorique, pour les repas. On travaille de 9 heures à 14 heures et de 17 heures à 21 heures. 17 heures à 21 heures ! C'est le moment où l'apprenti d'usine est libre, joue avec ses camarades, saute sur sa bicyclette, s'il en a. une. Croyez-vous que J'apprenti cuisinier ne le regarde fias d'un œil d'envie ? Sans compter les jours où il prend part au service de garde et où pour lui il n'est plus qIJcstion de 9 heures, mais de 12 ou 13 heures de présence... Non, voyez-vous, ce n'est pas attrayant T -...

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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