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L’Œuvre, 26 septembre 1939

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L’Œuvre
26 septembre 1939


Extrait du journal

Je ne soupçonne pas un instant les ouvrière français de se laisser prendre à cette manœuvre, vraiment grossière. Les plus « révolutionnaires /> d'entre eux sont en même temps les plus patriotes. Nous l'avons bien senti au cours de ces grandes manifestations où des masses de travailleurs chantaient la Marseillaise, acclamaient le drapeau tricolore et la France. Nous l'avons senti dans ces fêtes en l'honneur du tricinquantenaire de la Révolution où le peuple célébrait la mémoire des soldats de l'an 11. Nous l'avons senti, et nous ne nous sommes pas trompés : car si les « chefs » peuvent mener des jeux tortueux; le peuple, lui, est toujours droit, sincère, honnête....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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