Extrait du journal

!, Certes, le ministre n'a aucun moyen légal de fixer le prix de la farine, mais, en fait, il ne peut nier. qu'il a usé de tous les moyens en son pouvoir (persuasion, promesses, menaces) pour empêcher les meuniers de constater le prix réel de la farine en juin, juillet et août 1922. Qu'il veuille bien se souvenir notamment de l'entrevue qui a eu lieu fin juillet 1922 entre lui, le président du Syndicat de la Boulangerie de Paris, le président du Syndicat des Meuniers de la Seine et le président de l'Association nationale de la. Meunerie française, au cours de laquelle il a (Iéclaré formellement « Peu importe le prix auquel les boulangers paient la farine ; la cote restera à 104 francs et le prix du pain n'augmentera pas. a...