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L’Œuvre, 27 juillet 1928

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L’Œuvre
27 juillet 1928


Extrait du journal

Certes, je ne prétends pas que tous ces fonctionnaires aient été les dirigeants rêvés des affaires alsaciennes. J'estime en particulier que M.. Borromée, administrateur sans aucun doute très distingué dans un département « de l'intérieur », n'a rien compris, ou à peu près, aux choses d'Alsace, et qu'il fut à Strasbourg une erreur vivante. Mais les républicains de là-bas (et, tout de même, il y en a encore quelques-uns, n'est-ce pas, Grumbach ?), qui étaient les premiers à lui reprocher cette-Incompréhension, seront aussi les premiers à protester si on le sacrifie aux ressentiments du M. Haegy. (Il est vrai que les républicains, en Alsace, sont de bons Français par définition. Alors, à quoi bon se soucier de ce qu'ils peuvent penser ?) Pour achever de satisfaire M. Haegy, on déplacerait également l'évêque, faible, mais trop « français » encore, que fut Mgr Ruch. (« La nouvelle, nous dit-on, est tout au moins prématurée. » Cela signifie qu'elle est tout au moins vraisemblable.)...

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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Données de classification
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