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L’Œuvre, 28 août 1934

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L’Œuvre
28 août 1934


Extrait du journal

Si la trêve, c'était l'arrêt de la bataille stérile des partis, ce n'était pas le silence, ni l'abdication de la vie politique ; cela aurait dû être le signal d'un effort loyal de confrontation dans un esprit constructif, car la condition première d'un résultat, c'est aa moins de le vouloir et d'œuvrer dans ce sens. Les partis et les hommes des partis ne nous ont pas donné cela ; c'est. que l'esprit de parti divise, oppose et qu'il est l'envers d'une .émulation dirigée vers un but commun. ; Ies partis en sont là et en attendant qïï'ils en' reviennent à ce qu'ils furent autrefois, honorablement, quand ils étaient trois ou quatre, il n'y à quasi rien à espérer d'eux. Je sais que leurs hommes soutiennent le contraire ; alors qu'ils nous apportent une démonstration par les faits et nous croirons. Pour l'heure, les anciennes grandes équipes sont à bout de course etle pays n'en veut plus....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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