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L’Œuvre, 28 mars 1940

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L’Œuvre
28 mars 1940


Extrait du journal

Son départ n'est pas dû à des raisons de santé, mais à une « gaffe » si grossière qu'elle n'était sans doute pas d'une complète naïveté. M. Souritz a en effet envoyé, en « clair », une dépêche à son gouvernement, dans laquelle il parlait « des fauteurs de guerre français et anglais ». Notre gouvernement a fait observer que ce . télégramme manquait de la plus élémentaire courtoisie, et que M. Souri tz ne pouvait plus être à Paris, après cela, persona grata. La chancellerie moscovite a d'abord marqué quelque surprise — juste le temps qu'il fallait pour que la comédie n'eût pas tout a fait l'air d'une bouffe — puis a lait savoir que, du moment que M. Souritz nous semblait indésirable, « il était libéré de 6es fonctions d'ambassadeur de l'U. R. S. S. en France »....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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