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L’Œuvre, 28 mai 1925

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L’Œuvre
28 mai 1925


Extrait du journal

Que les quatre groupes qui le composent aient pu, hors séance et pour éviter toute surprise par des adversaires sournois, se mettre d'accord sur un, ordre du jour irréprochable en soi, c'est ce que le Temps qualifie de « procédure particulièrement offensante 1) ! On avait tant espéré, en effet, que l'affaire marocaine amènerait la division ! On avait, dans cette idée, si habilement rappelé les socialistes à une intransigeance qu'on ne feignait de condamner que pour les y mieux encourager. Et voilà qu'ils se permettent d'être de l'avis de tout ]e monde : à savoir que, lorsque 'a France est attaquée, elle doit repousser l'assaillant et assurer sa sécurité !... Ils ont l'impudence de se ranger à une, opinion qu'on les eût blâmés avec indignation de. ne point partager ! Tant de raison de la part de gens qui, par définition, n'en doivent point avoir semble tout à fait déraisonnable et la déception est grande dans la presse de droite....

À propos

L'Œuvre est un hebdomadaire devenu quotidien fondé par Gustave Téry, ancien rédacteur du Journal, du Matin et collaborateur de L'Aurore. Le journal s'est d'abord affirmé comme socialiste et anticlérical avant de rejoindre le nationalisme intégral prôné par Maurras et l'Action Française au moment de l'Occupation. Le titre fut pacifiste durant les guerres mondiales, bravant la censure dès 1914 et favorable au Cartel des gauches (1924) puis au Front populaire (1936).

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