Extrait du journal

Fort bien ! Mais la loi française ne comporte-t-elle pas le droit syndical ? Et, dans le conflit des transports par exemple, la pierre d'achoppement sur laquelle vient buter toute la bonne volonté de M. Chautemps, qu'est-ce que c'est ? Une question de salaires ? D'heures de travail ? Non : le refus patronal d'accepter que l'arbitrage gouvernemental puisse porter sur un certain nombre de cas personnels. Les patrons veulent se réserver le droit de licencier des employés qui ont le tort d'être des syndiqués, et des militants du syndicalisme....