Extrait du journal

Hier, à Birmingham, M. Neville Chamberlain a prononcé une allocution dont on est tenté de dire, à première vue, qu'elle n'est pas « sensationnelle ». Mais le genre « sensationnel » n'est pas celui du Premier britannique, et on sait avec quelle simplicité il fait, qu'on les blâme ou qu'on les approuve, des gestes historiques. Il s'est donc contenté, avec beaucoup de calme, d'affirmer que la Grande-Bretagne, comme nous, voulait la paix, mais que, le cas échéant, il faudrait compter avec elle et sa force renouvelée....