Extrait du journal

Pour s'associer à la grande fête du Travail qui sera célébrée demain, et qui, à nos yenx, doit être la première tête de la Paix, l'OEuvre avait décidé de ne pas para tire le ier niai, et nous avions demandé à l'Office national de la, presse de vouloir bien tenir une réunion spéciale pour inviter tous nos confrères de Paris et de province à faire comme nous, sans distinction d'opinions. Cette réunion, qui a eu lieu hier, fut précédée d'une réunion du Syndicat de la presse parisienne où fut également posée la question du 1er nwi, et nous avons eu le plaisir de constater qu'après une courte et courtoise discussion, au Syndicat de la presse, comme il l'Office national, tous les représentants des journaux français ont pris à l'unanimité la même résolution. Ils ont, même voté avec la même unanimité q'ue, pendant ce chômage de vingt-quatre heures dans toutes les imprimeries, tout le personnel recevrait le même salaire. Ce n'est donc pas seulement un geste de solidarité confraternelle, c'est un gage de solidarité sociale, et Z'OEuvre ne peut que se réjouir de voir ainsi toute notre presse, par cette manifestation collective, donner aux travailleurs cette marque d'intelligente sympathie ....