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L'Opinion française, politique, commerciale et financière, 3 juillet 1921

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L'Opinion française, politique, commerciale et financière
3 juillet 1921


Extrait du journal

besoin ? En France d'abord, auprès de leur clientèle fidèle. Les compagnies ont, en effet, une clientèle qui leur est propre. Mais il est de leur intérêt en même temps que de celui de l'Etat de contracter des emprunts à l’étranger. Pour qu'elles puissent le faire avec succès, il faut que leur crédit soit indiscuté, et si la garantie de l’Etat est de nature à faciliter ces opérations, il n'est pas douteux que la conclusion de ces emprunts donnera à l’Etat plus de facilités pour métier à bonne fin les emprunts que lui-même cherchera à conclure à l'étranger. L’association de l'Etat et des compagnies, la solidarité de leurs intérêts apparaît, ici encore, comme la formule la plus profitable au pays. Tout ce qui tend à réduire le taux auquel sont contractés les emprunts d’Etat est avantageux au pays ; tout ce qui tend à l’élever lui est onéreux....

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