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L'Opinion française, politique, commerciale et financière, 24 février 1910

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L'Opinion française, politique, commerciale et financière
24 février 1910


Extrait du journal

En discutant le budget de la Guerre, la Chambre vient de voter plus de ri) millions de crédits nouveaux ; on va dépenser 100 millions, ça. fera un total de 1.800 millions, qui dépassera cernaineincnl deux milliards 1 Avec quoi avait-on les payer puisque l’on ne possédé pas le premier sou ? Et il ne faut pas oublier que tant que l'on s'entêtera a conserver les arsenaux des armées de terre et de mer. les fonderies de canons, les usines de l’Etat, ce sont deux nulliards qui vont être gaspilles en pure perte. Prenez garde qu’un jour le contribuable se refuse à payer les impôts nouveaux. Or. que faire sans impôts . Il faut confier l'exploitation des arsenaux «les armées de terre et de nier a des Compagnies fermières en relie xnteiesséc. 11 n'y a pas d’autre * solution et c’est précisément ce que la fendant. militaire des armées de terre et de mer ne veut pas admettre-' « Dans bouche fermée, n’entrent pas les mouches », comme dit mon excellent ami le comte de Bretto. et il n’est pires sourds que ceux qui ne veulent -pas entendre...

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