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L’Opinion nationale, 11 février 1862

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L’Opinion nationale
11 février 1862


Extrait du journal

plus calme, s’empare tout doucement de deux pistolets confiés à un nègre poltron par son maître. Armé do ces arguments irrésistibles, il laisse venir à lui triste épouse, il écoute ses supplications, il s’attendrit à sa voix ; il s’apitoie au récit de ses malheurs, à la vue de ses remords. La raison lui revient. Mieux vaudrait pour lui qu’elle ne lui devînt pas, car il comprend qu’il doit pardonner, mais qu’il est au-dessus de son pouvoir d’oublier. 11 commande à l'infortunée de sa tuer; il mat dans sa main l’un des pistolets; il se réserve d’employer l’autre à se tuer luimûe. Au mom nt où Eleonora porte à sa bouche l’arme terrible, le frère chercheur, le planteur, le nègre, suivis du tout le personnel de la pièce, se précipitent et empêchent la catastrophe. Cardenio, vaincu par tant de résignation et de courage, reçoit l'épouse coupable à résipiscence. Elle calme ses terreurs, essuie ses armes, chante un air de bravoure, et tout finit pour le mieux....
L'Opinion nationale (1859-1914)

À propos

Fondé par le journaliste Adolphe Georges Guéroult en 1859, L’Opinion nationale est un quotidien politique républicain tiré jusqu’à la Première Guerre mondiale. En 1876, il est le tout premier journal à publier des bulletins météorologiques. Progressiste et anticlérical, il se pose en faveur du vote féminin, de l’école gratuite et de la liberté de la presse, notamment dans les colonies. De nombreux hommes de lettres y ont collaboré comme  Henri-Émile Chevalier, Henri Tolain, Arthur Pougin ou Charles Sauvestre.

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