Extrait du journal

« Je crois à Romulus,» nous dit M. Ampère, et il ajoute aussitôt en souriant : « Il faut, dans l’état actuel de la science, un certain courage pour l’avouer. » Il faut surtout (et ces deux volumes en sont l’incontestable témoignage) un travail considérable, des aptitudes multiples, des connaissances très variées, une patience invincible. Comptons plutôt, pour nous édifier : latinisée consommé, cela va de soi ; helléniste, et même mieux, philologie, physiologiste (les questions de race) ; numuscate (médailles et monnaies); géographe (les localités incertaines, douteuses); économiste (l’alimentation , les impôts) ; artiste (sculpture, architecture), voilà, — et j’en passe, ce que demande la matière. Si vous ne possédez cette réunion de dons et de mérites, renoncez surle-champ à d’inutiles fatigues. La gloire des Ottfried Müller, des Niebuhr, des Mommsen, la réputation des Beulé, des Ampère est à ce prix....