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L’Opinion nationale, 16 septembre 1871

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L’Opinion nationale
16 septembre 1871


Extrait du journal

C’est la justice militaire qui a ouvert et clôturé la séance. Il y a sur les pontons, à i’Orengerie de Versailles, dans les ports ou à Satory, bien près de 30.000 prisonniers. Cent jugements à peine ont été rendus et huit conseils de guerre sur quinze qu’on devrait en avoir, fonctionnent Il est vrai qu’il y a eu 3.500 mises en cherté ou non - lieu ; probablement 12,000 autres libérations seront prononcées dans le mois, mais il restera 18,000 prisonniers à juger. Or, selon M. le ministre de la guerre (répondant à M. Javal) un conseil ne peut guère juger que 100 affaires par mois; en supposant, — ce qui n est p tint sûr,— deux accusés par affaire, cela fait, au minimum, 3,000 jugements. Il faudrait six ou sept mois pour que tout fût évacué. Quatre mois déjà sa sont écoulés, — et même six pour les prisonniers des premiers jours — et c’est vraiment trop de 10 à 12 mois de détention préventive....
L'Opinion nationale (1859-1914)

À propos

Fondé par le journaliste Adolphe Georges Guéroult en 1859, L’Opinion nationale est un quotidien politique républicain tiré jusqu’à la Première Guerre mondiale. En 1876, il est le tout premier journal à publier des bulletins météorologiques. Progressiste et anticlérical, il se pose en faveur du vote féminin, de l’école gratuite et de la liberté de la presse, notamment dans les colonies. De nombreux hommes de lettres y ont collaboré comme  Henri-Émile Chevalier, Henri Tolain, Arthur Pougin ou Charles Sauvestre.

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