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L’Opinion nationale, 18 février 1864

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L’Opinion nationale
18 février 1864


Extrait du journal

exception, ne font rien, s’ennuient à loisir. Aucun phallo ne s’offrant à mon mari, il était très assidu auprès de mol ; mal» à Nancy, ce fut un changement complet. Il devint l’ami de tous les officiers de la garnison. 11 passait, comme eux, ses journées à faire des armes, à boire, à jouer, à fréquenter les cafés et les estaminets. Le soir ou poursuivait les brodeuses à la sortie de leurs ateliers ; on nouait les intrigues, on combinait les rendez-vous. Mon mari rentrait habituellement à une heure avancée de la nuit, en sorte que je ne le voyais plus que pendant quelques instants de la matinée. Il avait toujours l’humeur triste et impatiente des gens fatigués par un excès. J’aurais d*ù m’efforcer de prendre un peu d’autorité sur lui; mais je suis incapable de provoquer la moindre querelle : ja ne sais pas même me plaindre....
L'Opinion nationale (1859-1914)

À propos

Fondé par le journaliste Adolphe Georges Guéroult en 1859, L’Opinion nationale est un quotidien politique républicain tiré jusqu’à la Première Guerre mondiale. En 1876, il est le tout premier journal à publier des bulletins météorologiques. Progressiste et anticlérical, il se pose en faveur du vote féminin, de l’école gratuite et de la liberté de la presse, notamment dans les colonies. De nombreux hommes de lettres y ont collaboré comme  Henri-Émile Chevalier, Henri Tolain, Arthur Pougin ou Charles Sauvestre.

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Données de classification
  • musset
  • j.-j. bourre
  • havin
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