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L’Opinion nationale, 19 avril 1865

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L’Opinion nationale
19 avril 1865


Extrait du journal

Lee n’a guère avec lui que 2» ou *5,000 hommes. 11 est donc indispensable qu’il rejoigne au plus tôt l'armée de Johnston, s'il veut conserver l’espoir de défendre Banville ou toute autre ville carolinienne. Pendant la longue marche qu’il entreprendra dans ce but, le généralissime reItelle se trouvera exporté à des pertes continuelles. Les traînards de son armée seront sans cesse frappas par les infatigables cavaliers de Sheridan; ton artillerie, ses wagons, nuiront à la rapidité de sa retraite et 1! sera forcé de les abandonner ; bref, scs soldats réussiraient à peine à gagner Banville, en admettant même que le général Grant ne leur coupât pas la retraite. On voit que lamée de Lee, bien qu’existant encore de nom, n’a pas grande chance de survivre longtemps à la chute de Richmond et qu’elle résistera difficilement aux forces de Grant, de Sherman et de Thomas, qui, dans quelques jours, pourront former leur jonction sans la moindre difficulté....
L'Opinion nationale (1859-1914)

À propos

Fondé par le journaliste Adolphe Georges Guéroult en 1859, L’Opinion nationale est un quotidien politique républicain tiré jusqu’à la Première Guerre mondiale. En 1876, il est le tout premier journal à publier des bulletins météorologiques. Progressiste et anticlérical, il se pose en faveur du vote féminin, de l’école gratuite et de la liberté de la presse, notamment dans les colonies. De nombreux hommes de lettres y ont collaboré comme  Henri-Émile Chevalier, Henri Tolain, Arthur Pougin ou Charles Sauvestre.

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Données de classification
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