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L’Opinion nationale, 22 mars 1865

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L’Opinion nationale
22 mars 1865


Extrait du journal

Depuis huit mois, rie» n’est reconnaissable dans ia colonie ni dans la ville, ni dans les environs : le nombre des maisons a augmenté, lee sentiers sont devin i des routes carrossables dans un parcours de quelques lieues. Des explorations ont été faites à l’intérieur, un marché approvisionne les habitants et la station maritime de inhumes verts, de lait, de beurre, d œuf*, de pommes d* terre et de mai*. La viande, fournie à l’administration par les ration naines à 2 fr. le kilo, par un traité passé antérieurement, sera, * partir de janvier 1865, à 1 f.51) le kilo.Et pendant qu* leprix,des denrées s’abats, celui des terres s'élève devant le nombre toujours croissant des acquéreurs. Elleeeu»! vendues à l’adjudication, lors de l’arrivée des émigrants, sans autre condition que celle du paiement i terme : des bons de 10 à 15 hectares sont délivrés gratuitement à tous ceux qui ont une profession utile. L’hôpital a été agrandi et...
L'Opinion nationale (1859-1914)

À propos

Fondé par le journaliste Adolphe Georges Guéroult en 1859, L’Opinion nationale est un quotidien politique républicain tiré jusqu’à la Première Guerre mondiale. En 1876, il est le tout premier journal à publier des bulletins météorologiques. Progressiste et anticlérical, il se pose en faveur du vote féminin, de l’école gratuite et de la liberté de la presse, notamment dans les colonies. De nombreux hommes de lettres y ont collaboré comme  Henri-Émile Chevalier, Henri Tolain, Arthur Pougin ou Charles Sauvestre.

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