Extrait du journal

Il ne faut pas plaisanter avec les médecins aliénantes. Ce sont des gaillards dangereux, prédisposés par état à voir dans tout individu qui ne pense pas comme le commun des mortels et qui s’exalte dans son opinion, un fou plus ou moins caractérisé. Et comme ils jouissent auprès des tribunaux d’un certain crédit, comme une loi de 1838 investit tous les docteurs, pourvu qu’ils soient deux qui se trouvent d’accord, du pouvoir défaire enfermer dans une prison, dénommée asile pour la circonstance, un citoyen quelconque désigné par sa famille à leur zèle curanoire, ces praticiens se trouvent en réalité être des maîtres à peu près souverains en matière de liberté Individuelle....