Extrait du journal

Ce que je vais écrire aujourd’hui, il y a cinq ans que je le répétais une première fois. Il y a dix ans que pour avoir formulé l'opinion, j’étais honni de tous les« profonds» politiciens de l’époque comme un vil réactionnaire, n’ayant nulle conscience des beautés du régime parlementaire. Il me revient même à la mémoire d’avoir été absolument malmené chez Brébant, après déjeuner, par un de nos plus achevés saltimbanques du palais Bourbon, parce que je combattais cette thèse qu’il soutenait : « L’avenir de la France réside dans l’alliance anglo italienne, parce que dans ces deux pays, il existe un régime parlementaire semblable au nôtre. »...