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L'Ordre, 3 juin 1850

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L'Ordre
3 juin 1850


Extrait du journal

leurs et aviser aux moyens de régulariser l'assistance publique. Ainsi se continuera la guerre pacifique qu'il faut faire au parti communiste. Aujourd'hui, le voilà réduit a l’impossibilité de l’agression. Des lois ont ôte a ses bandes les plus dangereuses leurs baïonnettes et leurs bulletins ; empêchons maintenant la misère de lui recruter des soldats. A notre sollicitude pour lui, que le véritable peuple reconnaisse ses amis véritables. Montrons-lui qu’il a. comme nous, intérêt au maintien de l'ordre ; que la loi électorale, en nous assurant du repos, lui assure du travail. Et comment ne comprendrait-il pas que des bourgeois. que des riches (c’est le mot des envieux), dont on menace la vie et la fortune, ne sont pas aussi disposés que des riches paisibles a venir au secours des malheureux ?...
L'Ordre (1849-1852)

À propos

L’Ordre est un quotidien conservateur et orléaniste, fondé en 1849. Il est créé et administré par un ensemble de quarante députés issus de la droite de l’Assemblée nationale. Il se déclare « anti-socialiste » et adopte « religion, famille, propriété » comme devise. Son rédacteur en chef et co-fondateur est François-Adolphe Chambolle, ancien directeur politique du Siècle, dont il se distance après que celui-ci se soit prononcé en faveur de la République en 1848.

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