Extrait du journal

a l'imagination des musiciens, c'est de combiner des fragment empruntes à des airs consacrés ; une mélodie qui n'aurait pas quelque ressemblance avec un chant déjà connu, serait rejetée avec horreur. Aucune règle appréciable ne semble guider un compositeur indien ; le but qu il se propose d atteindre, c’est d’amuser les oreilles de ses auditeurs. Les mélodies indiennes sont en général de courte haleine, comme presque toutes celles des chants populaires; elles sont composées presque invariablement de deux membres de phrase dont le premier forme la conclusion, ce qui les rapproche du caractère de nos menuets et de nos contredanses. Le morceau finit par la note du commencement et dans le même ton ou mode. On suppose que les plus anciens éditeurs des mélodies consacrées les ont formées de fragment empruntes au hasard a des chants plus anciens et d’un caractère différent. Les mélodies indiennes se divisent en trois classes : la première contient les airs qui parcourent les sept degrés de la gamme ; la seconde celles qui sont renfermées dans six degrés ; et la troisième celles qui n’en comprennent que cinq....