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L'Union libérale, 15 février 1877

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L'Union libérale
15 février 1877


Extrait du journal

On ferait injure à la chambre haute en supposant qu'elle hésitera à ratifier le vote de la Chambre des députés. Que les bonapartistes s'opposent de toutes leurs forces à l’abrogation d'une loi inique qui est leur ouvrage, nous l'admettons, bien que M. Raoul Duval nous assure que le bonapartisme est la réserve de la démocratie ; mais le concours des bonapartistes ne suffira pas ; il suffit en effet que les « constitutionnels » du Sénat se joignent à la gauche ; les constitutionnels pourraient-ils hésiter?N’ontils pas, sous l'empire, combattu à côté des républicains,le décret de!852?N’ontils pas, comme les républicains, souffert de son application ? Leur opinion n’estelle pas faite depuis longtemps sur le décret de Louis-Napoléon, de Baroche et de Morny ? Les sénateurs dont nous parlons, remarque avec beaucoup d’àpropos le Siècle, ne voudront pas qu’on dise : « Les orléanistes n’ont voté, en fait d’abrogation de décrets de l’empire, que ceux relatifs à la, confiscation des biens d’une famille qui leur est chère ; tout le reste, ils l’acceptent et veulent le garder. »...
L'Union libérale (1868-1919)

À propos

L’Union libérale est un journal de tendance républicaine fondé à Tours en 1868. Publié quotidiennement, son contenu concerne principalement la politique locale. Il cesse de paraître en 1919.

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