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L'Union libérale, 19 février 1914

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L'Union libérale
19 février 1914


Extrait du journal

Donc, mon cher maître, l’Académie, qui mit fin, ce jeudi, à la vie mortelle de trois illustres contera no rat ns, l’Académie n’a pas voulu de vous. Elle vous préféra le spirituel auteur des Maris de Léontine et de V Institut de beauté. Dans la même séance où elle vous refusait, elle accueillit le plus Parisien de tous nos philosophes, celui qui, dans la vieille maison de Renan, a reçu mission de soigner nos petites âmes à la mode. Vous avez été écarté comme, jadis, les jansénistes ou les partisans de l’encyclopédie. Vous ne travaillerez pas au dictionnaire; vous ne décernerez pas de prix de vertu. Et, dans les enterrements notoires, on ne vous verra pas défiler, brodé de légumes verts, portant au côté l'épée traditionnelle, avec la rigole pour le sang....
L'Union libérale (1868-1919)

À propos

L’Union libérale est un journal de tendance républicaine fondé à Tours en 1868. Publié quotidiennement, son contenu concerne principalement la politique locale. Il cesse de paraître en 1919.

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