Extrait du journal

été séduit et conquis, en une sympathie si spontanée, si évidente, quelle avait du coup entraîné la sienne. C’était le moment de l’affaire Drey fus, qui venait opposer quelques rares intellectuels à la presque totalité du Pays, d’abord mal renseigné, puis peu à peu gagné. En ce drame dont la France peut rester fière, car chacun des deux groupes qui s’affrontaient luttait de façon désintéressée pour sa croyance, car aussi nulle autre Nation n’eut per mis le redressement le l'erreur une fois commise, Painlevé reconnut où était la Justice, et où dès lors était l’intérêt vé ritable de la Patrie, de notre Patrie. De notre Patrie, car précisément, et grâce à des hommes tels que lui, nous avons 1 honneur et l'orgueil de l’avoir créé telle, au cours de l’Histoire, que toutes nos grandes aspirations, que tout notre Idéal essentiel, font partie de son pa trimoine et que nous les défendons en le défendant, sans connaître de conflit intérieur. Cet amour passionné de la Justice, que l’affaire Dreyfus révélait chez Pain levé, fut peut-être le trait le plus mar quant de son caractère moral. Vous vous rappelez comme il suffisait 3e lui faire connaître une injustice pour le voir aussitôt frémir et « charger », sans admettre aucune considération, au cun compromis. Et n’est-ce pas de cette passion dévorante que son grand cœur s’est brisé, au coyrs de cette dernière victoire qui lui permit en un admirable discours, qui fut un acte, de défendre un innocent contre la calomnie, et de consolider un des organes les plus im portants de notre Défense. MiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii En raison de la Toussaint, fête légale, le présent numéro parait avec 12 heures de retard. iiiiiiiiiHfiiiiiiiiiiiiiiiiiifflimiiiiMiiiiniiittHmiiiiiiiniiii...