Extrait du journal

On lit dans le Moniteur : Lorsque les derniers incidents relatifs au duché de Luxembourg ont fait naître une certaine appréhension pour le maintien de la paix, l'armée française, par suite des réduc- ; tions êpérées en 1865, était tombée au-des sous de l'effectif normal. D'un autre côté, le corps d'occupation du Mexique, en rentrant en France, avait laissé en Amérique 7,000 chevaux, dont 3,000 de trait, qu'il était in dispensable de remplacer. Le devoir du gouvernement a donc été de prendre des mesures de précaution, qui ont consisté à relever l'effectif des régiments, à faire acheter un certain nombre de chevaux et à mettre nos places fortes de la frontière en état de défense. Les nouvelles pacifiques survenues depuis quelques jours ont déterminé l'Empereur à donner l'ordre de ne prendre aucune mesure nouvelle, afin de ne fournir à l'opinion pu blique aucun prétexte de s'émouvoir, et pour ne pas contrarier les espérances de paix. Ainsi, le nombre de chevaux à acheter va être réduit au strict nécessaire, et; les soldats en congé, qui allaient être rappelés, seront laissés dans leurs foyers....