Extrait du journal
Les feuilles radicales publient la lettre de remerciement , que M, Barodet adresse à ses fléaux électeurs de la Seine. Voici ce document : Aux électeurs du département de la Seine. Chers citoyens, * L'honneur d'être votre élu ne devrait lais ser place en mon cœur qu'au sentiment de la, plus profonde reconnaissance. Comment résiatera's-je; cependant à-vous"; dire qu'en m'appelant à vous représenter,, vous avez donné une preuve éclatante entre toutes de la force et de . la modération de cfe grand parti républicain dont Paris mérite à tant de titres de conserver la direction? C'est là, permettez-pnoi de l'ajouter, ce qui a frappé surtout la France. On sait,maintenant que nous voulons fonder la République sur le respect des lois, sur l'autorité souveraine du suffrage universel ! L'ascendant de la démocratie républicaine est partout croissant. Aveugle qui le contes terait; plus aveugle encore qui oserait y ré sister. Ces progrès admirables, nous devons les attribuer à la politique sage et prudente, ferme et patriotique, adoptée par notre parti. Citoyens, il faut y persévérer. Plus nous de viendrons forts par le nombre, plus nous de vrons nous montrer calmes, patients, modé rés, dignes enfin de prendre et de garder la direction des intérêts de notre grand pays. . Ma candidature n'était pas une candidature de combat-, Paris ne l'a -soutenue «t fait triompher que parce qu'il a compris qu'il s'a gissait bien" moins de lutter contre le gouver nement qiie de l'éclairer. Je m'attacherai à prouver dans toutes les occasions que l'esprit de concorde et d'union a trouvé en moi un représentant de plus; et par là, je l'espère, je justifierai votre confiance. • . m Citoyens, l'élection du 27 avril est une grande date. N'oublions jamais les enseigne ments qu'elle renferme, -et -la République pourra défier les conjurations et les intrigues de ses ennemis acharnés. Vive la France ! vive la République ! Agréez, chers concitoyens, l'expression de* ma gratitude et de . mon sincère attache ment. • D. Barodet, représentant de la Seine. Lyon, le 2& avril....
À propos
Fondé en 1833 puis suspsendu en 1860, L'Univers réapparaît sous le Second Empire, toujours sous la direction du même homme, Louis Veuillot. Au début de la Troisième République, il est le journal catholique le plus lu en France. Ultramontain et farouchement conservateur, le titre affiche le plus grand mépris pour les républicains, de même que pour les catholiques libéraux. Il cessera de paraître au commencement de la Première Guerre mondiale, avant de tenter une relance en 1917 qui s'achèvera sur un échec : le journal disparaîtra définitivement en 1919.
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