PRÉCÉDENT

L’Univers, 4 janvier 1908

SUIVANT

URL invalide

L’Univers
4 janvier 1908


Extrait du journal

Lors de la discussion du budget de la guerre, au Sénat, le rapporteur et M. le vicomte do Montfort ont, pour ainsi dire, mis à nu la déplorable situation résultant pour la cavalerie de l'applica tion de la loi de deux ans. , • Après avoir reconnu le bien fondé de leurs observations, et, en particulier,l'insuffisance numérique des rengage ments dans la cavalérie, le ministre de la guerre a déclaré que s'imposait doré navant l'augmentation des primes et des hautes payes accordées aux rengagés. Le remède a-t-il^ toute l'efficacité que le ministre lui a prêtée 'i Nous le souhai tons sans oser l'espérer. Si l'armée jouissait de la considéra tion à laquelle elle a droit, si elle était regardée par tous comme une école d'ordre, de discipline et de respect de l'autorité, il serait relativement assez facile d'attirer et de maintenir la jeu nesse dans ses rangs grâce à certains avantages matériels. Depuis qu'elle est désorganisée par les uns, vilipendée par les autres, depuis qu'on s'applique de toutes façons à affaiblir l'esprit mili taire, ces avantagés ne constituent plus toujours un attrait suffisant ; à eux seuls, sans l'appoint do cet, esprit, ils ne pèsent plus assez pour vaincre, en touto circonstance, les hésitations dos jeunes gens auxquels on les offre. y Telle est une des principales causes de l'espèce de discrédit où tendent, à tomber les engagements, particulière ment ceux de la cavalerie. Chacun peut, d'ailleurs, apprécier à qui revient la responsabilité de cet état de choses. On obtient encore, sans doute, des engage ments, car,, au fond; le tempérament français est imprègne d'esprit militaire, mais combien plus nombreux ils se raient, si les nobles vertus qu'engendre le culte du drapeau étaient partout, en couragées et glorifiées ! — Général B....

À propos

Fondé en 1833 puis suspsendu en 1860, L'Univers réapparaît sous le Second Empire, toujours sous la direction du même homme, Louis Veuillot. Au début de la Troisième République, il est le journal catholique le plus lu en France. Ultramontain et farouchement conservateur, le titre affiche le plus grand mépris pour les républicains, de même que pour les catholiques libéraux. Il cessera de paraître au commencement de la Première Guerre mondiale, avant de tenter une relance en 1917 qui s'achèvera sur un échec : le journal disparaîtra définitivement en 1919.

En savoir plus
Données de classification
  • keufer
  • clemenceau
  • de lagrèze
  • copernic
  • valadier
  • max turmann
  • françois veuillot
  • andrieu
  • drude
  • de trooz
  • paris
  • belgique
  • casablanca
  • pau
  • allemagne
  • rome
  • france
  • pologne
  • angleterre
  • montfort
  • sénat
  • n. g.
  • union postale
  • compagnie de jésus
  • école primaire
  • fédération française des travailleurs du livre
  • car enfin