Extrait du journal

La sécheresse Ce n'est pas sans raison que l'on se préoccupe de la sécheresse et que l'on donne la plus grande publicité aux moyens que l'on estime capables d'y porter remède. Essayons tout d'abord de mesurer ses con séquences aussi exactement que possiBîe. Les céréales qui servent à l'alimentation des hommes, le blé et le seigle — n'ont pas beaucoup souffert ; on aura une récolte moyenne. Même en admettant que les pommes de terre donnent un produit mé diocre, il y en aura toujours beaucoup plus qu'il n'en faut pour que les hommes n'en manquent pas. Ajoutons qu'une quantité da bétail plus grande que d'erdinaire sera livrée à la* boucherie pendant plusieurs mois. Donc l'alimentation, humaine est lar gement assurée jusqu'à la récolte 1894, et il n'y a aucune inquiétude de ce côté. Il n'en est pas de même en ce qui con cerne l'alimentation du bétail. Les prairies tant naturelles qu'artificielles, ont donné très généralement une première coupe mauvaise les regains auraient pu être* bons s'il fût venu de l'eau en temps utile, mais la pluie...